MADAGASCAR : le butane contribue à la protection de la forêt malgache

Le Comité Malgache du Butane vient de signer une convention de partenariat avec les autorités malgaches pour la démocratisation de l’utilisation du gaz butane à Madagascar.

Juillet 2021

Promouvoir l’utilisation du gaz butane comme principale énergie alternative au charbon de bois à Madagascar : tel est l’engagement pris par le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable , celui de l’Economie et des Finances de Madagascar, et le Comité Malgache du Butane (CMDB), le groupement professionnel de la filière gaz butane à Madagascar, dont font partie VITOGAZ Madagascar et GALANA Distribution Pétrolière, à travers une convention de partenariat tripartite signée le 02 juillet dernier.

La situation de dégradation de l’environnement à Madagascar est devenue plus qu’alarmante ces dernières années. En effet, la fabrication de charbon constitue une des principales causes de la déforestation, avec une consommation annuelle de 450.000 T de charbon de bois. Cette initiative de démocratisation du Gaz butane permet aux acteurs de la filière de tacler ainsi le principal et néfaste concurrent du butane : le charbon de bois.

Après un plaidoyer de plusieurs années auprès des Autorités pour une politique révisant à la baisse la TVA sur le gaz, le CMDB s’engage avec ces dernières à démocratiser l’utilisation du gaz dans les foyers Malagasy à travers diverses actions : Une révision à la baisse du tarif de la bouteille, la mise sur le marché de bouteilles de plus petites capacités, la facilitation de l’accès aux gaz pour les nouveaux utilisateurs à travers des dotations et des promotions sur les kits fatapera (ensemble de cuisson), le développement de la vente de gaz au détail, et enfin la réalisation de campagnes de reboisement. Ces engagements s’accompagneront d’actions de communication et d’éducation sur les bénéfices du gaz.

Dans un pays comme Madagascar, une telle initiative est un bel exemple d’un partenariat gagnant-gagnant sur tous les plans, tant pour le secteur public que le secteur privé et enfin les forêts malgaches avec à la clé la réduction des émissions carbonées des ménages.